Etait ce là le secret de longévité du Centenaire de SIORAC (voir précédent article sur SIORAC DU PERIGORD) ? Toujours est il que cet honorable grand père semble sur la bonne voie , en bon figurant de cette publicité "pionnière" des années 20...
Etait ce là le secret de longévité du Centenaire de SIORAC (voir précédent article sur SIORAC DU PERIGORD) ? Toujours est il que cet honorable grand père semble sur la bonne voie , en bon figurant de cette publicité "pionnière" des années 20...
Photo insolite d'un véhicule arborant fièrement l'intention de ces maquisards d'aller de PERIGUEUX à BERLIN...!
Le véhicule porte l'indication en allemand "Fahrbereit", qui signifie "Prêt à partir", "Prêt à démarrer".
La pose est plutôt avantageuse, mais je ne pense pas que ce soit des maquisards de la dernière heure, car l'un d'eux semble porter un uniforme de type anglais...
Si quelque historien de cette période reconnaissait certains de ces jeunes gens, ses renseignements seront les bienvenus afin d'enrichir cet article.
On est bien loin de l'époque actuelle , où les réglements européens tendent à limiter la diversité des fromages... Au début du siècle dernier , sur la commune de DOUVILLE, la beurrerie de la Crempse produisait des camemberts "extra fins" comme le précisait l'étiquette qui reproduisait par ailleurs les bâtiments de l'exploitation, avec leur longue cheminée...
Ce fromage ne constituait pas une exception, de nombreuses petites exploitations produisaient également à cette époque des camemberts et autres fromages similaires...
Combien de Périgourdins se rappellent ils que PERIGUEUX fut la ville d'adoption d'un grand champion de la petite reine du début du siècle dernier?
Lucien MAZAN est né en 1882, à PLESSE en Bretagne. Dans ses débuts dans le cyclisme, il fut d'abord surnommé "L'Argentin" (la carte ci-dessus a circulé en 1903), car dans sa jeunesse il résida en ARGENTINE où il avait suivi son père, modeste horloger bijoutier. Il y gagna de quoi s'offrir sa première bicyclette en travaillant comme groom du Jockey Club de BUENOS AIRES. Puis lui fut donné son pseudonyme définitif : PETIT BRETON.
Ses deux frères Paul ( carte ci-contre) et Anselme, ainsi que son fils Yves, furent également de bons coureurs cyclistes.
PETIT BRETON a gagné le tour de France en 1906, 1907 ( avant-dernière carte, ci-dessous), et 1908.
Un internaute vient de me signaler que PETIT BRETON n'avait pas gagné le tour de France en 1906... Vérifications faites, il fallait préciser qu'il avait bien gagné en 1906, mais dans la catégorie des "machines poinçonnées", c'est à dire des coureurs cyclistes qui avaient fait ponçonner leur vélo avant le départ. C'est bien technique tout ça...
Après 1908, il cessa la compétition, et s'installa à PERIGUEUX où il ouvrit un commerce de cycles, qu'on aperçoit sur la dernière carte postale exposée..
Il fut un des fondateurs du cyclo-club périgourdin en 1911.
Mobilisé en 1914, il fut tué au cours d'un accident d'auto, en service commandé, le 20 Décembre 1917.
Un bien bel attelage ! Sans doute, si ces messieurs avaient trop bu, l'âne pouvait les raccompagner jusqu'à leurs domiciles...
Mon choix du jour s'est porté sur cette photographie ancienne de la fin du XIXè siècle , qui représente un groupe en visite sur les toits de la cathédrale Saint Front de PERIGUEUX. En arrière plan, nous devinons parfaitement le clocher de l'église Saint Georges.
Cette photographie n'étant pas légendée, tous ces personnages nous sont inconnus... Pour le moins peut on dire qu'il devait s'agir de personnages de la bourgeoisie cultivée ( peut être d'une société savante , mais je n'ai pas reconnu de visages des dirigeants d'alors de la Société Historique et Archéologique du Périgord...).
En tous cas, ils ont ramené de leur "périlleuse" ascension une bien jolie photo , dont ils ne se doutaient sans doute pas qu'elle s'offrirait à vos regards plus d'un siècle plus tard par le biais d' INTERNET !
Ce n'est qu'en 1935 que Mgr LOUIS décida de faire interrompre le culte du Saint Suaire de CADOUIN.
Preuve de la ferveur des pélerins : ces petites images pieuses (datant de 1883 et de 1869 pour celle ornée de broderies) reproduites dans cet article sont ornées d'un ruban qui est censé avoir touché au saint suaire; au dos est imprimée une oraison de l'office du Saint-Suaire, et il est précisé que Mgr l'Evêque de Périgueux et de Sarlat accorde 40 jours d'indulgence à tous ceux qui réciteront dévotement cette Oraison du Saint-Suaire. Et afin d'inciter à la vente de ces images pieuses, il était bien précisé que toute personne qui prendrait cette image participerait pendant 5 ans à la Messe qui se disait le premier vendredi de chaque mois à l'autel du Saint-Suaire !
Pour se rendre au pélerinage de CADOUIN, en ce début du siècle dernier , la plupart des pélerins prenaient leurs carrioles à cheval, ou prenaient le train jusqu'à la gare du BUISSON, où un étrange véhicule "semi-remorque" les prenait en charge jusqu'à l'abbaye de CADOUIN, distante de 5 kilomètres.
Les plus fortunés ( les plus rares, comme aujourd'hui d'ailleurs...) arrivaient à CADOUIN en véhicules automobiles . La carte avec les autos date de 1903 : or, à cette date, rassembler pas moins de 7 automobiles devait créer l'événement en PERIGORD.
Parmi les très nombreux clichés de DOMME du début du siècle dernier, ceux pris par le photographe Sarladais Joseph GUIRAUD sont ceux qui ont su le mieux saisir la dure vie d'alors des habitants de cette bastide difficile d'accés.
Ainsi, ses cartes postales sur les différentes portes de DOMME nous montrent elles que les ânes bâtés semblaient le meilleur moyen de transport pour amener les marchandises jusqu'à la bastide, que les enfants étaient le plus souvent pieds nus , ou que le retour des champs sonnait la fin d'une journée bien remplie...