Une autre carte de MONTPON adressée par Didier ! Le Quartier Saint-Roch - Rue Thiers !
Une autre carte de MONTPON adressée par Didier ! Le Quartier Saint-Roch - Rue Thiers !
Didier me fait parvenir une carte, certes un peu fatiguée mais interessante d'un jour de foire ou de fête à MONTPON. Une course aux ânes ....?
Toute information sur cette manisfestation est la bienvenue.
Merci à Didier...et n'hésitez pas à faire comme lui pour que ce blog continue !
La construction des maisons d'écoles représentait une dépense importante dans le budget des petits villages de FRANCE à la fin du XIXe siècle . SAINT BARTHELEMY DE BELLEGARDE, pourtant situé dans la DOUBLE, région peu favorisée du PERIGORD, n'avait pas plaint la dépense, puisque le village disposait également d'une école enfantine, créée dans le courant des années 1880.
Une fois ces dépenses digérées par le budget municipal , on put s'occuper de l'aménagement des emplacements des foires et marchés : aménager des puits pour les animaux exposés, et suivre le progrés en construisant un poids public et un pont à bascule. Celui de SAINT BARTHELEMY fut construit en 1913 sur la place publique.
Je vous recommande la lecture de l'ouvrage LES METAMORPHOSES DU RURAL (L'EXEMPLE DE LA DOUBLE EN PERIGORD 1830-1939) de Corinne MARACHE, aux éditions CTHS (4è trimestre 2006), qui constitue une étude très renseignée sur cette région .
Le 28 Avril 1907, au lieu-dit BELLAT , sur la commune D'EYGURANDE , à l'intérieur d'un bois situé en bordure de la route reliant le bourg d'EYGURANDE à celui du PIZOU, a été découvert le corps d'un homme sans tête.
Il s'agissait de celui de jean DEAU , âgé d'une trentaine d'années, gendre d'un agriculteur aisé domicilié à BELLAT. La victime gisait habillée , sous un grand pin et, au dessus d'elle , se balançait sa tête au bout d'une corde attachée à une branche de l'arbre.
La mort remontait vraisemblablement au 1er Décembre 1906, date de la disparition de Jean DEAU. La décapitation aurait résulté, à la longue, de la traction exercée par le poids du corps sur le cou de l'intéressé.
Cette affaire eut un grand retentissement dans la région , elle attira curieux et commentaires. L'épicerie d'EYGURANDE édita et vendit des cartes postales illustrant l'évènement.
Le MYSTERE D'EYGURANDE était lancé. On parla de suicide , mais aussi d'assassinat... Toute cette agitation donna mauvaise réputation aux habitants des lieux qui longtemps furent considérés comme peu fréquentables. Notons, qu'au dire des anciens du lieu, personne ne fut arrêté...
COMMENTAIRE TIRE DE L'OUVRAGE "IL ETAIT UNE FOIS LA DOUBLE DES PAUVRES GENS", DE HENRI BRIVES, AUX EDITIONS COPEDIT (1996).
Ce Mr EREAU, constructeur de machines agricoles , a du contribuer à améliorer les rendements de l'agriculture en ce début de siècle dernier. Si la vallée de l'Isle, qui baigne Montpon, bénéficiait de terres fertiles, il en allait autrement dans la toute proche région de la Double ; région où également les faibles revenus des agriculteurs devaient rendre délicat l'achat de machines agricoles modernes.
Merci à l'expéditeur de cette carte d'avoir précisé que la halte de l'autobus se faisait devant l'épicerie LACOSTE ( qui était également "éditeur" de cartes postales !). Les jeunes cyclistes attendaient ils le départ de ce vénérable autobus afin de le courser, voire le dépasser...?
Quand on voit les routes qui traversent la forêt de la Double, on s'imagine que le voyage dans cet engin, au début du siècle dernier, devait être des plus pittoresques.
Suite à la demande d'un "collègue" cartophile qui souhaitait voir illustré le village qu'il affectionne, voici donc un souvenir du PIZOU . Ces forges de Coly ont vu le jour dès 1849. Elles fonctionnaient avec le bois de la région, le charbon de Lorraine, puis après 39-45 le fioul lourd de l'époque. Elles fabriquaient fer plat, tôles, cornières, pointes, tréfileries, charpentes métalliques...
Plusieurs propriétaires se sont succédés, employant jusqu'à 300 personnes !
Elles ont fonctionné jusqu'en 1955 . Aujourd'hui, on peut toujours voir l'imposante cheminée, vestige de cet âge révolu des "maîtres de forges".
Les vélos viennent juste d'être livrés : les roues sont encore enveloppées de papier ...
A droite, des casiers d'huile Motricine (pour les vélos ?...) .L'enseigne du magasin: Cycles A. STEVENS Mécanique devait faire hyper branchée pour l'époque. Et la vitrine laisse entrevoir toutes les ressources de ce magasin: tous types de pédaliers, des chambres à air, des tas de sonnettes, et de toutes marques (Cycles LA FRANCAISE DIAMANT, cycles THOMANN, pneus A SOLY...)