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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 18:33

L'horlogerie-bijouterie "Aux Ouvriers réunis"  était située au 12, Place de la mairie à Périgueux.  Il n'avaient pas l'air bien vieux ces 3 employés posant en compagnie de leur patron (sans doute Mr ROUGERIE, le Directeur de cette boutique). L'époque était encore celle des montres à goussets, dont une multitude d'exemplaires ornaient la vitrine...

 

 

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 00:21

J'ai pendant longtemps plus ou moins considéré que les artistes romantiques avaient tendance à enjoliver la réalité . Ainsi, les diverses gravures représentant le PERIGUEUX du 19ème siècle me semblaient idéalisées...
Quelques cartes postales anciennes ont repris de telles gravures pour illustrer une série intitulée PERIGUEUX en 1850.
L'une d'entre elles représente une vue des Arènes , genre très champêtre , où quelques habitations s'étaient incrustrées dans les ruines romaines.
Comme Saint Thomas , je doutais encore ... Une vision d'artiste, fort loin de ce que devait être la réalité, pensais-je...

Et pan ! Quelle surprise lorsque je suis tombé sur une photographie des années 1870 , qui reprenait l'exact angle de vue de la gravure ! Tout était bien ainsi , avec les restes intacts d'habitations construites dans les ruines...

Il semble que le cliché d'Eugène BOULLE , photographe installé à PERIGUEUX à partir de 1868, ait été pris à l'époque de l'ouverture du boulevard des Arènes en 1877. Les trottoirs sont à peine ébauchés , et de simples barrières en bois délimitent l'enclos des Arènes.  Les beaux immeubles de ce quartier chic n'étaient encore qu'à l'état de projets...



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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 00:30


J'adore redonner vie à de vieux clichés oubliés...
Ainsi cette épreuve totalement vierge de toute légende , et trouvée avec d'autres photos qui elles étaient bien localisables à PERIGUEUX.
Un petit examen des enseignes permet rapidement de confirmer que le cliché est bien de PERIGUEUX ; il a même été pris rue du Président WILSON  (vu les enseignes de commerces vérifiées sur un Bottin des années 30 : Tailleur Vêtements AU PROPHETE au N°63,  Corderie DELTEIL au N° 65, le magasin de graines JOUVE au N°61...)

En tête de la procession, nous reconnaissons Mgr Georges LOUIS, qui fut évêque de PERIGUEUX et SARLAT de 1933 à 1965. Je vous rassure, je ne l'ai pas connu , mais le fait d'avoir plusieurs vieux clichés de cet homme d'église m'a bien facilité la tâche...

Reste à identifier l'objet de cette procession : je note que la remorque tirée par deux jeunes scouts abrite ce qui ressemble à une nef , une coque de navire.... Et les 4 religieux en soutane sombre qui marchent en tête de la procession vont nu pieds et portent leurs souliers ...

Coque de navire... barque mariale...  Une petite recherche sur INTERNET me permet de vous commenter plus amplement cette procession...
Il s'agit du passage à PERIGUEUX de la procession de NOTRE DAME DE BOULOGNE , appelée également NOTRE DAME DU GRAND RETOUR.  Lors du début de la seconde guerre mondiale, la statue de NOTRE DAME DE BOULOGNE (représentée dans sa barque mariale) fut mise à l'abri à REIMS en 1939, puis à LOURDES.
Il fut décidé alors de la ramener à BOULOGNE : ainsi, du 28 Mars 1943 au 29 Août 1948, sous la dénomination LE GRAND RETOUR, 4 reproductions de la statue de ND DE BOULOGNE, moulées en 1939, ont sillonné la FRANCE à travers 16000 paroisses. Ce fut alors un grand mouvement de prières et de pénitences , la statue étant traînée à pieds sur une petite charrette , au son de cantiques tels que "Chez nous, soyez reine" mais aussi "Ramenez nos prisonniers"...

Il me manque encore un détail : la date exacte du passage à PERIGUEUX du "GRAND RETOUR" (entre donc le 28 Mars 1943 et le 29 Août 1948)...

 
En 2004, le Char du Grand Retour refit une apparition à LOURDES aux pélerinages de JUIN et AOUT. Je joins une vue récente de ce char... qui confirme bien l'événement de PERIGUEUX.

 

 

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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 14:00

La tour Mataguerre constitue le dernier vestige des 28 tours qui constituaient l'enceinte du bourg médiéval. Vendue sous la révolution comme le reste des fortifications , elle échappa à la démolition car elle servait alors de dépôt de munitions. Son classement comme monument historique en 1840 mit fin aux projets de destructions qui la menaçaient .

Les clichés que je vous propose datent des années 1895/1905 .
Pourrait on imaginer aujourd'hui , juste en face de l'office de tourisme , un tel spectacle : la tour servait alors d'immense support pour des affiches publicitaires les plus diverses, et elle devait être fort odorante, vu la présence des urinoirs qui lui étaient accolés.
Les cartes postales postérieures aux années 1910 semblent nous indiquer la disparition des affiches publicitaires.
Mais ce n'est qu'en 1941 que les urinoirs furent supprimés.






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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 15:42

S'imagine t'on aujourd'hui le problème que causerait la disparition subite de toutes les machines à laver ? Laver à la main les textiles "délicats", OK... mais impossible me direz vous de laver ainsi tout le linge sale, et surtout les draps !

C'est pourtant ce qu'accomplissait tout un peuple laborieux  le long des berges de l'Isle à PERIGUEUX (jusque dans les années 50 , époque de la dernière photo exposée).

Il fallait alors trimballer la lourde brouette à claire-voie (imaginez la montée du Greffe ainsi chargés !) , ne pas avoir peur des gerçures causées par l'eau souvent glacée (regardez un peu l'état des mains de la vieille Rozo , qui n'hésitait pas à accomplir son labeur pieds nus).

La rive droite , près du pont des Barris, était alors un peu plus aménagée avec un lavoir couvert. Pour sécher les draps , ces derniers étaient étalés sur les remparts des quais du pont des Barris jusqu'au pont Saint-Georges.

On remarquera que les jeunes enfants accompagnaient souvent leurs mères (également bien jeunes pour la plupart). C'est essentiellement la population des "rues neuves" qui fournissait le gros des bataillons de laveuses , qui lavaient les linges "d'en haut" comme on appelait alors les beaux quartiers...







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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 23:02

 



 L'hôtel du Périgord se situait à proximité immédiate du palais de justice de Périgueux (carte postale 1).
Difficile de reconnaître le bâtiment aujourd'hui...

Son propriétaire était en 1906 un certain Mr ROQUES , qui a demandé à un photographe de prendre divers clichés pour vanter les mérites de son établissement .
On a donc aligné les 4 véhicules dont disposait l'hôtel , dont deux automobiles à moteur (preuve du standing de l'établissement) , et on a mis le personnel au balcon et devant l'entrée de l'hôtel.
Cette photo (cliché 2) a été par la suite utilisée par l'éditeur Oscar DOMEGE  pour  produire une carte postale (N° 9165).

Par contre, il semble que le dernier cliché n'ait été produit qu'à l'intention privée de Mr ROQUES , car je ne connais pas de carte postale correspondante.
Sur ce cliché, le personnel pose en tenue impeccable : cuisiniers, maîtres d'hôtel, bonnes...
Quelle était par contre la fonction de ce petit homme moustachu portant une petite valise , à la gauche de la photo ? Le client satisfait, peut être...

Et à la fenêtre, séparé par une plante plutôt rabougrie, un couple d'allure très bourgeoise. Il y a fort à parier qu'il s'agisse de Mr ROQUES et son épouse, les propriétaires de l'hôtel.
Les 2 cartes photos ont toutes deux été écrites par ce même Mr ROQUES.

 

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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 15:47

Contrairement à aujourd'hui, on se baignait fréquemment dans toutes les rivières du PERIGORD jusqu'au milieu du siècle dernier.

Ce cliché , comme l'indique la banderole, illustre le départ de la traversée de PERIGUEUX à la nage du 7 Août (un nageur cache la date exacte, qui doit se situer entre 1930 et l'après guerre).

Les nageurs sont juchés sur une gabarre, ce qui semble indiquer que la scène a été photographiée dans le bassin du port de PERIGUEUX. 


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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 10:56

C'est sur l'hippodrome de CHAMIERS , tout près de PERIGUEUX, qu'eut lieu sur trois jours les 22,23 et 24 Avril 1911 le premier meeting aérien de la DORDOGNE.
Tout a été prévu pour attirer et accueillir la foule : train spécial sur la ligne PERIGUEUX-RIBERAC, service médical assuré par les dames de la Croix-Rouge, service d'ordre par une compagnie du 50eme ...
On a construit tout spécialement trois hangars pour abriter les aéroplanes, et dès le premier jour les curieux s'y pressent pour découvrir ces drôles de machines.




Quatre pilotes animent ce meeting.

René LABOUCHERE
Il pilote un biplan Farman "flambant neuf, élégant et robuste" , qui décolle "très facilement au premier essai et atterrit avec une aisance remarquable" , devant cinq mille spectateurs.
Il effectuera même un vol avec un passager...




Monsieur FISCHER
Après avoir déjeuné sous le hangar, il effectue un vol parfait sur son biplan et se pose avec "une légéreté surprenante après avoir plané au dessus de la gare et évolué sur le quartier Saint-Martin". D'une main de maître, le pilote "conduit son avion exactement devant la porte de son hangar", à la grande surprise des spectateurs.




Marthe NIEL
Elle fut la première femme à avoir obtenu son brevet de pilote à l'Aéroclub de France.
Marthe NIEL, surnommée "la femme oiseau" provoque l'engouement du public et devient l'héroïne de la manifestation.
Son monoplan est qualifié par les journalistes de l'époque comme  "gracieux, semblant un énorme papillon élargissant ses ailes d'or autour de son corselet".

Tout d'abord, "serrée dans un manteau de laine blanche, coiffée d'un polo rouge", elle suivra des yeux les évolutions de son propre appareil "monté" par FRANTZ , son tout jeune mécanicien de dix sept ans , dont le brevet n'a guère que trois mois.





Enfin , à son tour, elle fait frémir la foule en frolant la cime des arbres qui bordent la route de Bordeaux, et pique du nez à l'atterrissage. Il y a heureusement plus de peur que de mal : "La béquille correspondant aux roues des patins est cassée et les bouts des deux ailes de l'hélice sont éraflés".




Monsieur MALLARD
Il devait arriver  d'ANGOULEME dès le premier jour par la voie des airs, mais la brume l'empêcha de partir. Il n'arrive à CHAMIERS que le deuxième jour , avec son monoplan remorqué par une automobile, ce qui fait mauvaise impression et provoque des commentaires acides de la part des journalistes : on trouve ainsi "l'appareil de MALLARD fort différent de celui de Mme NIEL. Il est loin de donner l'impression de légéreté et de sûreté des autres aéroplanes. Il est bas, écrasé et semble un insecte massif à courtes pattes, aplati devant l'élégant papillon" de Mme NIEL.




MALLARD ne paraît pas entendre ces quolibets, et monte le plus vite possible son "engin hideux".
Sans prendre garde à la forte brise, il s'envole péniblement. Les articles de presse relatent la suite : "tandis qu'il plane à faible hauteur, son élan le porte vers le pylone soutenant les fils conducteurs d'énergie électrique. il l'aperçoit trop tard pour l'éviter et l'appareil va littéralement se piquer sur le mât de fer où il se fiche comme un pieu. (...) Le pylone a éventré le moteur d'où coule une huile rougeâtre que de loin on prend pour du sang et cette illusion d'optique impressionne cruellement les spectateurs".
MALLARD ressemble plus à cet instant à un Don Quichotte qu'à un chevalier du ciel. "Immobile sur son siège pour ne pas rompre l'équilibre instable de son appareil embroché, il attend qu'on vienne le délivrer".



Pauvre MALLARD! Après avoir ainsi perdu toute sa dignité, il ne lui reste plus guère qu'à remercier les organisateurs d'avoir eu l'idée géniale de faire couper le courant électrique pendant la durée du meeting.   

C'est le photographe PORTAS, de PERIGUEUX, qui fut seul autorisé à prendre et à mettre en vente les portraits des aviateurs et de leurs appareils. Remercions ainsi ce talentueux photographe, qui me permet aujourd'hui d'illustrer quasiment minute par minute le déroulement de ce meeting, y compris l'accident de l'infortuné MALLARD.
Au passage, je note que PORTAS était également un commerçant avisé , car il utilisa et vendit ses propres clichés pris à Chamiers de Mme NIEL pour le meeting auquel participa cette dernière à GAILLAC les 20,21 et 22 Mai 1911 (la photo de Mme NIEL légendée Gaillac Aviation est la reprise d'une carte Périgueux-Aviation).

Pour le commentaire de cet article, je me suis essentiellement servi de l'ouvrage de Jean-Claude CARRERE "COULOUNIEIX-CHAMIERS Histoire et histoires", paru en 11/1998 aux éditions FANLAC, et qui reprend de nombreuses citations des journaux de l'époque "L'Avenir de la Dordogne" et "L'Argus du Périgord".

 

 

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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 18:12

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Mme (ou Mlle ) Adélaïde MICHEL tenait un petit magasin de cycles au 18 rue Gambetta à PERIGUEUX.  Comme l'indiquait le large panneau à l'entrée de sa boutique, elle était spécialisée dans l'émaillage, le nickelage et les réparations en tous genres. La présence sur le cliché d'une personne handicapée sur son fauteuil roulant semble également indiquer qu'Adélaïde ne se cantonnait pas qu'aux seuls vélocipèdes...

Adélaïde avait elle un drôle de tempérament ? C'est ce que laisse supposer le commentaire de l'expéditeur de la carte, envoyée au patron du Café Tortoni qui se trouvait également dans la rue Gambetta : "Je vous envoie une photographie de votre petite voisine bien polissonne !". 
 

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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 17:51

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Photo insolite d'un véhicule arborant fièrement l'intention de ces maquisards d'aller de PERIGUEUX à BERLIN...!

Le véhicule porte l'indication en allemand "Fahrbereit", qui signifie "Prêt à partir", "Prêt à démarrer".

La pose est plutôt avantageuse, mais je ne pense pas que ce soit des maquisards de la dernière heure, car l'un d'eux semble porter un uniforme de type anglais...

Si quelque historien de cette période reconnaissait certains de ces jeunes gens, ses renseignements seront les bienvenus afin d'enrichir cet article. 

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